Publié dans Editorial

Vieille tactique !

Publié le mercredi, 11 janvier 2023

Comment faire pour déboulonner Zandry Kely ? Quelle stratégie à adopter ? Toute la question est là !
S’il existe mille et une tactiques pour ce faire, il n’y a pas trente-six issues. Pas même deux pour y atteindre. Un seul et unique chemin : le vote. En dehors de la voie démocratique, il n’y a point de salut ! Seule l’alternance démocratique tient route. Le reste n’est que fantasme ! Pas non plus dans la rue, ni par un coup d’Etat, ni par un putsch !
L’ancien Chef d’Etat, supposé chef de l’Opposition, par RMDM interposé, impatient de revenir aux affaires, descend avant terme sur terrain et s’entraîne à bloc. Il se considère même déjà comme vainqueur. Il se caresse l’idée de « reprendre », au plus tôt, la direction des affaires de l’Etat. Apparemment, Ravalo  semble oublier qu’il doit d’abord et forcément passer par la voie du scrutin démocratique. Il faudrait qu’il abatte à plate-couture l’homme en place. Ce qu’il faudra démonter ou réussir. En tout état de cause, le locataire d’Iavoloha Rajoelina Andry Nirina tient d’une main de fer le pouvoir sans écraser personne et il ne sera pas facile de le déloger. Sa cote de popularité se trouve encore au beau fixe.
D’autres prétendants, car il en existe en pagaille, font leur apparition. Ils montent sans peur ni complexe, sur le ring et montrent les muscles. Ils se livrent à des gesticulations fortement médiatisées. Evidemment, pour impressionner et pour courtiser l’électorat. En cette année décisive pour l’avenir du pays, il appert que le peuple se trouve au cœur de multiples sollicitations. En effet, ce sont les Malagasy qui auront le dernier mot sur le choix du futur Premier magistrat du pays. La direction de la magistrature suprême de la Nation revient à celui qui mérite le prendre et cela en fonction des résultats du vote. La loi de la majorité est implacable. Nul ne peut se prévaloir le droit de se mettre en travers sinon s’y opposer.
Le camp d’en face, Opposition déclarée ou voilée, élabore depuis un certain temps, au moins depuis deux ans, des stratégies de manière à aboutir dans cette bataille sans merci. Le Président sortant se trouve logiquement dans la ligne de mire des adversaires et tous les moyens sont … bons pour le détrôner.
A lumière de ce qui se dévoile par hasard, une tactique semble être priorisée entre toutes à savoir l’émiettement ou la dispersion des voix. On opte pour le « vote régional » ou de proximité. Une personnalité se va se porter candidat dans la mesure où elle pourrait racoler le choix de la majorité dans une région donnée ou dans une ancienne province  quelconque. L’objectif étant de réduire la marge de manœuvre du candidat IRD à l’intérieur de ses régions ou provinces données. Donc, il y aurait une myriade de candidats tout juste pour limiter les  chances de réussite du locataire d’Iavoloha. En fait, il est et lui seul « l’homme à abattre ». Et en cas de deuxième tour, les candidats- écran porteraient leurs voix à celui qui parviendrait à s’aligner avec le candidat IRD, le super favori.
Un simple observateur notera qu’il s’agit là d’une vieille tactique qui n’a pas encore porté ses fruits. Qui vivra, verra ! 

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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